Le soir tombe et avec lui j’aimerais réapprendre le bonheur,
Le tisser à chaque instant pour l’accrocher à mon cœur.
Il serait là, comme une attache solidaire,
Un souhait à insérer à l’infini.
Bonheur à démêler au rythme des saisons, entre deux crépuscules,
De l’aube qui blanchit l’horizon, à l’aurore qui l’illumine,
Au jour qui s’intensifie en bleu ou gris,
Au coucher du soleil qui déchaîne le ciel de marbrures colorées, parfois,
Au soir qui unit la nuit dans une uniformité ténébreuse.
Bonheur à préserver et à emmailloter, pour le bercer de douceur.
Le jour se lève et avec lui j’aimerais m’enrouler de rosée,
La déposer sur ma peau pour me sentir vivante.
Elle serait là, comme un collier de perles,
Une fraîcheur à garder à l’infini.
Bonheur à réinventer au rythme des vicissitudes, contre les jours moroses,
De ce temps qui passe, imperturbable, à l’orée des souvenirs,
Aux pas pesants qui cherchent une légèreté,
Aux bras qui enlacent et délacent des soucis, parfois,
Au monde extérieur si insaisissable dans ses dérives.
Bonheur à cueillir et à protéger, pour y croire encore…
Texte © Marie-Laure Bigand
2 commentaires:
Très beau... Le bonheur c'est plein de petits instants magiques des sensations visuelles, sensuelles.... des petits rien qui font que la vie est belle. Bon week-end
Merci Eglantine :-)
Enregistrer un commentaire