Aux éditions Stock (existe en livre de poche)
Je ne pleure jamais à la lecture d’un livre. Je souris, je suis émue, j’ai la gorge nouée, j’ai les larmes au bord des yeux, je ris aussi parfois, mais pleurer avec un vrai chagrin, jamais.
Il ne faut jamais dire « jamais », n’est ce pas !
Eh bien à la lecture de ce livre, impossible de retenir mes larmes. Il faut dire que le sujet est grave et que ce sujet-là me touche particulièrement.
Clara disparaît à la sortie de l’école un jour de janvier. Elle n’a que cent cinquante mètres à faire pour rejoindre son domicile. Elle a huit ans et ce jour-là elle n’arrivera jamais chez elle. Aucun indice, aucun témoignage : rien !
Ses parents vont s’enfoncer dans la douleur sans réussir à la partager. Très vite ils se séparent.
J’ai aimé cette histoire, aussi douloureuse soit-elle, parce que les mots sont limpides, parce que l’émotion ne nous quitte jamais.
Laurence Tardieu est talentueuse et manie les mots et les histoires avec art.
Une auteure qui me touche énormément.
4e de couverture :
Je meurs voilà ce qu’elle m’écrit Vincent je meurs viens me voir viens me revoir une dernière fois que je te voie que je te touche que je t’entende viens me revoir Vincent je meurs. Et au bas de la feuille, en tout petit, presque illisible, son prénom, Geneviève, tracé lui aussi au crayon à papier, comme le reste de la lettre, de la même écriture tremblante, défaillante, si ce n’ait pas été ces mots-là on aurait pu croire à l’écriture d’un enfant, on aurait pu sourire, froisser la feuille, la jeter à la poubelle et l’oublier ; mais non, ce n’et pas un enfant, c’est Geneviève qui meurt.
2 commentaires:
Un livre à découvrir donc, merci pour ce résumé qui donne vraiment envie.
Bizzzzzzz
Une histoire que tu donnes envie de lire mais Je ne lirai Je sais que je vais pleurer car je suis très émotive alors je pense que je vais éviter. Bonne semaine
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