mardi 15 septembre 2009

Clair obscur


La nuit s’est habitée
De songes en noir et peur
D’ombres délirantes
De tourments et d’horreur

Le regard se trouble
Entre fièvre et folie
Noyée aux vapeurs du jour
Une sombre accalmie

L’indistinct délire
Prend le poids de la plume
Et se met à courir
Salissant la page vierge

Au son de l’écriture
Les tourments s’évaporent
Délicieux doux moment
Où l’émoi se repose

La musique des mots
Fait danser l’harmonie
Fait valser le chaos
Et renaître à la vie


Florence Foucart - septembre 2009

1 commentaire:

Marie-Laure a dit…

Ouf la fin est plus optimiste que le début, tu m'as fait peur Florence ;-) Merci pour ce poème...