jeudi 25 juin 2009

Un soir


Quand la ville s’endort
Les réverbères dessinent
Des portions de lumière qui allument la nuit
Le bitume se repose
Des voitures pressées
Des passants trop stressés

Et toi
Tu tamises l’ennui
Tu croques des mélodies
Inventes des chimères et des paradis bleu
Caresses mon visage
En petites touches pressantes

Et moi
Je choisis l’avenir
Je dépose les armes
M’habille de désir
Velouté de tendresse
Je deviens tienne

Dans l’encre noire de la nuit
S’inventent les couleurs de la vie


Florence Foucart©juin 2009

7 commentaires:

Marie-Laure a dit…

Merci Florence pour ce joli poème, j'aime beaucoup...

Florence F. a dit…

Merci Marie-Laure. Je suis toujours émue quand je vois un de mes textes qui s'en va vivre sa vie sur ton blog. Comme un cadeau à tes lecteurs.

Martine a dit…

C'est nos nuits qui colorent nos jours. Bises Marie-Laure

Unknown a dit…

oh la la, qu'est ce que je vais dire moi après ça, vous exagérez les filles, vous jouez dans la cour des grands, et moi je crois bien que je vais retourner jouer à la marelle en lançant mes mots au hasard, histoire de toucher le paradis.
félicitations quand même au poète
Brigitte

Marie-Laure a dit…

Brigitte tu n'as jamais à te sous estimer, tu écris aussi de très belles choses :-)) ; chacun son style, chacun sa façon de prendre et de transmettre les mots...

Florence D. a dit…

Moi qui suis une fidèle lectrice des textes paraissant sur le blog de mon amie Marie-Laure, je peux vous dire que je me régale à lire vos textes et poèmes, Marie-Laure, Brigitte et Florence F. (moi c'est D.) ! Bravo, continuez !

Florence F. a dit…

Merci à toutes pour ces belles paroles !
A très vite sur ce blog que nous partageons et aimons tous.