Un moment vraiment très sympathique. Je devais en fait succéder à Stéphane Nolhart, auteur également chez Pietra Liuzzo Editions (PLE). Elisabeth Robert, auteure aussi PLE (et éditrice maintenant de sa propre maison d’éditions "Les éditions Volpilière"), habitant juste à côté est venue nous voir et a fait un reportage photos (à voir sur son blog là).
Stéphane, Elisabeth et sa petite famille sont ensuite repartis et j’ai donc terminé cette fin d’après-midi à dédicacer des livres à de charmants futurs lecteurs.
Juste à la fin il y a eu cette dame qui n’a cependant pas réussi a entaché ma bonne humeur, car finalement il y a toujours "un" ou "une" pour sortir des phrases toutes faites, probablement pour se donner un genre… Généralement je ne réponds pas, mais là tout de même… Cette dame au faux sourire lit la 4ème de couverture, me regarde et me dit : « Ne le prenez pas mal mais vraiment je trouve que la littérature française d'aujourd'hui est nombrilisme ! »… Je la regarde et lui répond avec mon sourire (le mien est naturel, lui…) ce dont j’ai voulu parler dans mon roman, cette recherche de l’amie perdue depuis des années parce que le présent est trop difficile, et qu’il faut souvent une rupture dans sa vie pour se retourner vers son passé. Qui n’a pas perdu de vue un ami sans vraiment savoir pourquoi ? C’était cette recherche là qui m’intéressait, tenter de savoir qu’est-ce qui fait que quelque chose s’arrête… Je lui ai demandé ce qu’il y avait de nombrilisme là dedans ! Au fur et à mesure de mes explications, elle hochait la tête avec un certain intérêt… Son mari, pas très content de l’attendre, est venu l’attraper et nous n’avons pas pu poursuivre, et tant mieux car ce genre de répliques à l’emporte- pièce m’ennuie prodigieusement… Et puis je pense que justement il faut une ouverture sur les autres pour écrire ! Je suis plutôt gentille mais franchement parfois j’ai quand même envie de remettre les gens à leur place, du moins ne pas me laisser attaquer gratuitement, pour le plaisir de se donner de l’importance…
Stéphane, Elisabeth et sa petite famille sont ensuite repartis et j’ai donc terminé cette fin d’après-midi à dédicacer des livres à de charmants futurs lecteurs.
Juste à la fin il y a eu cette dame qui n’a cependant pas réussi a entaché ma bonne humeur, car finalement il y a toujours "un" ou "une" pour sortir des phrases toutes faites, probablement pour se donner un genre… Généralement je ne réponds pas, mais là tout de même… Cette dame au faux sourire lit la 4ème de couverture, me regarde et me dit : « Ne le prenez pas mal mais vraiment je trouve que la littérature française d'aujourd'hui est nombrilisme ! »… Je la regarde et lui répond avec mon sourire (le mien est naturel, lui…) ce dont j’ai voulu parler dans mon roman, cette recherche de l’amie perdue depuis des années parce que le présent est trop difficile, et qu’il faut souvent une rupture dans sa vie pour se retourner vers son passé. Qui n’a pas perdu de vue un ami sans vraiment savoir pourquoi ? C’était cette recherche là qui m’intéressait, tenter de savoir qu’est-ce qui fait que quelque chose s’arrête… Je lui ai demandé ce qu’il y avait de nombrilisme là dedans ! Au fur et à mesure de mes explications, elle hochait la tête avec un certain intérêt… Son mari, pas très content de l’attendre, est venu l’attraper et nous n’avons pas pu poursuivre, et tant mieux car ce genre de répliques à l’emporte- pièce m’ennuie prodigieusement… Et puis je pense que justement il faut une ouverture sur les autres pour écrire ! Je suis plutôt gentille mais franchement parfois j’ai quand même envie de remettre les gens à leur place, du moins ne pas me laisser attaquer gratuitement, pour le plaisir de se donner de l’importance…
Bon d'habitude je garde les choses pour moi mais de temps en temps ça ne fait pas de mal de les partager... Franchement la majorité des gens que je rencontre est vraiment très sympathique et j'adore ces échanges, même quand on me dit que ce que j'écris n'est pas la lecture qu'ils affectionnent. Je le comprends et l'accepte complètement, il en faut pour tous les goûts... C'est juste certaines remarques qui sont un peu exaspérantes...
6 commentaires:
Tu as eu tout à fait raison de remettre cette dame à sa place ! Surtout que je ne vois pas ce qu'il y a de nombriliste dans l'histoire que tu racontes...
Comme je te comprends !
Les suffisants me donnent de l'urticaire...tout comme les donneurs de leçons...quant à tous les autres, c'est du plaisir...Tu as eu raison de répliquer, parfois cela devient une nécessité...
Tu as raison Marie-Laure, en dédicace, il faut toujours qu'on se coltine un(e) qui se croit obligé(e) de faire une remarque qui se veut intelligente. Comme toi la plupart du temps je ravale mon amertume. Mais parfois, c'est la fois de trop... De toute façon, cette dame a perdu l'occasion de lire un bon livre, mais sa fatuité (ou sa c*******) l'a perdue :-)
Tu as fort bien défendu ton livre Marie-Laure et tu lui as cloué le bec ! Bravo !
C'est agréable d'être soutenue, merci :-)
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