Quand ton absence se fait trop longue je suis en manque de toi.
Alors je prends mes feuilles et mes stylos comme d’autres prennent leurs clics et leurs claques,
et j’écris ce manque pour le rendre plus lisse,
comme un lac qui retrouve son aspect normal après le ricochet qui l’a heurté.
Je me demande où tu es lorsque tu n’es pas pas près de moi…
Quels sont ces autres que tu rencontres, quels sont ces silences qui t’emportent.
Lorsque tu n’es pas là, je ne suis pas moi mais l’ombre projetée sur le bitume.
Et les éternelles questions.
Qui suis-je pour toi ?
Quelle importance j’ai dans ta vie ?
Je glisse dans ce manque comme une bouée à la dérive.
Malheureuse dans ton absence, étincelante dans ton retour.
Je m’en veux de dépendre ainsi de ta diligence, elle me rend faible et idiote…
J’écoute des chansons à la guimauve pour bien y tremper mon cafard et laisser dégringoler des larmes imbéciles.
Interminables journées dans l’attente d’un signe, je m’engouffre dans une brèche de souffrance.
Je deviens transparente et me cache derrière de faux sourires.
Le soleil se noie dans une mare de nuages comme je me noie dans un bol de café fumant.
Un nouveau matin, une nouvelle attente…
Je me secoue de rosée matinale pour faire de ce nouveau jour une nouvelle espérance,
Juste avant de sombrer, à nouveau, dans le manque de toi !
Texte © Marie-Laure Bigand
Alors je prends mes feuilles et mes stylos comme d’autres prennent leurs clics et leurs claques,
et j’écris ce manque pour le rendre plus lisse,
comme un lac qui retrouve son aspect normal après le ricochet qui l’a heurté.
Je me demande où tu es lorsque tu n’es pas pas près de moi…
Quels sont ces autres que tu rencontres, quels sont ces silences qui t’emportent.
Lorsque tu n’es pas là, je ne suis pas moi mais l’ombre projetée sur le bitume.
Et les éternelles questions.
Qui suis-je pour toi ?
Quelle importance j’ai dans ta vie ?
Je glisse dans ce manque comme une bouée à la dérive.
Malheureuse dans ton absence, étincelante dans ton retour.
Je m’en veux de dépendre ainsi de ta diligence, elle me rend faible et idiote…
J’écoute des chansons à la guimauve pour bien y tremper mon cafard et laisser dégringoler des larmes imbéciles.
Interminables journées dans l’attente d’un signe, je m’engouffre dans une brèche de souffrance.
Je deviens transparente et me cache derrière de faux sourires.
Le soleil se noie dans une mare de nuages comme je me noie dans un bol de café fumant.
Un nouveau matin, une nouvelle attente…
Je me secoue de rosée matinale pour faire de ce nouveau jour une nouvelle espérance,
Juste avant de sombrer, à nouveau, dans le manque de toi !
Texte © Marie-Laure Bigand
8 commentaires:
Joliment dit, jolie amoureuse ;-)
OH l'heureux homme que cet homme-là,
bravo Ml quand je te lis je me sens si nulle, il me semble que je n'ai plus rien à dire de bien sauf des fadaises....
bises, Br
@ Sarvane et Br. merci beaucoup... En écriture la nullité n'existe pas, non mais c'est quoi ça !!! J'écris principalement des romans mais j'aime aussi beaucoup écrire des petits textes courts, alors je me suis dit, plutôt que de les laisser s'empoussiérer dans le fin fond de mon ordinateur où personne ne les lit, autant créer une rubrique "mes textes courts" et les mettre de temps en temps sur mon blog pour les fidèles lecteurs que vous êtes... Je vous rassure, je ne vais pas non plus vous envahir... Quelques textes de certains de vous à venir :-)
Ces quelques lignes sont bien jolies et semblent si sincères...
L'émotion est réelle. C'est si poétiquement exprimé que la lecture m'a donné des frissons. Continue, Marie Laure à nous offrir d'autres textes. Ton écriture est si belle que je ne m'en lasse pas. Merci, l'amoureuse !
@ Florence et Liza, merci pour ces gentils retours :-)
Je viens de lire tes textes comme Jamais et celui-ci, c'est magnigfique ! Pour écrire cela, tu as du vivre au cours de ta vie quelque chose de fort, c'est poignant ! Cet homme-là, le sait-il ? Entendra-t-il ces messages un jour ! merci pour cette émotion.
Merci pour l'intérêt porté à mes textes :-)
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