La semaine dernière j’ai reçu un faire-part de décès, oui je sais, cela arrive à tout le monde, mais tout de même, j’ai été bien secouée par cette annonce…
En fait il s’agit d’un ancien collègue de travail. Nous avons dû partager à peu près quatre années de bureau commun l’un en face de l’autre, et même si cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus de nouvelles (difficile de rester en contact avec tout le monde !) eh bien j’ai été chamboulée durant toute cette journée où ce faire-part a atterri dans ma boîte aux lettres… Déjà parce que de cette même époque j’ai déjà perdu une ancienne collègue de travail de maladie, ensuite parce que lui aussi est parti à cause de la maladie, cette horrible maladie qui me vole un peu trop de personnes appréciées au cours de ma vie, cette horrible maladie qui ne traverse pas un mois sans venir se rappeler à moi ; et puis j’ai été, comment dire, émue, je ne sais pas si c’est vraiment le terme, touchée, plutôt, que l’on me prévienne… Cela veut dire que quelque part il y avait mon adresse dans ses affaires.
Du coup, j’ai replongé dans ces années où nous nous sommes côtoyés et je l’ai fait revivre à travers mes souvenirs me disant que c’était la meilleure façon de lui rendre hommage. J’ai revécu nos rares prises de "becs" (entre collègues de travail on n’est pas toujours d’accord), mais je me suis souvenue avant tout de nos nombreux fous rires et de nos grandes conversations car, sans se confier complètement, on finit tout de même par se livrer un peu dans ce face à face journalier.
C’est ainsi que j’ai pensé à lui toute la journée, le coeur à la fois lourd et léger.
En fait il s’agit d’un ancien collègue de travail. Nous avons dû partager à peu près quatre années de bureau commun l’un en face de l’autre, et même si cela faisait plus de dix ans que je n’avais plus de nouvelles (difficile de rester en contact avec tout le monde !) eh bien j’ai été chamboulée durant toute cette journée où ce faire-part a atterri dans ma boîte aux lettres… Déjà parce que de cette même époque j’ai déjà perdu une ancienne collègue de travail de maladie, ensuite parce que lui aussi est parti à cause de la maladie, cette horrible maladie qui me vole un peu trop de personnes appréciées au cours de ma vie, cette horrible maladie qui ne traverse pas un mois sans venir se rappeler à moi ; et puis j’ai été, comment dire, émue, je ne sais pas si c’est vraiment le terme, touchée, plutôt, que l’on me prévienne… Cela veut dire que quelque part il y avait mon adresse dans ses affaires.
Du coup, j’ai replongé dans ces années où nous nous sommes côtoyés et je l’ai fait revivre à travers mes souvenirs me disant que c’était la meilleure façon de lui rendre hommage. J’ai revécu nos rares prises de "becs" (entre collègues de travail on n’est pas toujours d’accord), mais je me suis souvenue avant tout de nos nombreux fous rires et de nos grandes conversations car, sans se confier complètement, on finit tout de même par se livrer un peu dans ce face à face journalier.
C’est ainsi que j’ai pensé à lui toute la journée, le coeur à la fois lourd et léger.
Voilà, je l’ai fait revivre le temps de quelques heures… Enfin ce n’est pas tout à fait vrai, car depuis j’y pense souvent…
Il avait seulement 54 ans…
MLB
Il avait seulement 54 ans…
MLB
9 commentaires:
Garde toujours présent
Le souvenir précieux
Des instants heureux
Garde toujours présent
Le souvenir précieux
Des instants de vie
Partagés et envolés
Tout comme Myriam, garde en toi son souvenir. Pas facile. J'ai perdu un jour un ancien collègue de bureau... il avait une carrure de rugbyman, venait d'être papa et, d'un coup, sur le terrain, c'est s'écroulé. 32 ans c'est si dommage. Comme toi je garde son souvenir et je pense à lui.
Il est normal d'être secouée, bouleversée et en colère. Tes souvenirs sont vrais. Collégues, amis, parents.. peu importe quand la vie nous les enlève... C'est toujours trop tôt!
Plein de bises Marie-Laure!
Merci :-)
Et à chaque fois que quelqu'un lira ce post, il sera encore là. La vraie mort, c'est l'oubli...
C'est tellement vrai ce que tu dis là Sarvane, merci...
Oui ! Comme le dit si justement Sarvane, la véritable mort c'est l'oubli. C'est pourquoi il ne faut jamais se lasser de parler de nos chers disparus. C'est ainsi qu'ils continuent à vivre ... dans nos coeurs et nos pensées.
Bisous Marie Laure.
@Liza, merci :-)
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