vendredi 25 avril 2008

Mon althaea si délicate aux yeux fauves et farceurs,
Ma Bellis, si gourmande, aux lèvres empourprées,
Ma douceur juvénile, qui aspire à la vie sans jamais se lasser,
Je voudrais m’étendre à tes côtés sur une jangada de cristal,
Afin d’illuminer ton visage lilial, d’un soleil tropical.
Pourquoi, à présent, ne parles-tu plus ?
Ton cœur est devenu otage de ces émois que tu ne contrôles pas.
Laisse-moi ôter ce calice, dans lequel tu t’es isolée.

Anonyme

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Un joli poème dans le langage des fleurs qui semble cacher une souffrance à fleur de peau... Merci anonyme de nous le confier :-)