Aux éditions Buchet Chastel
Mathilde
raconte son quotidien dans l’Ephad dans lequel elle séjourne désormais.
Maryline,
l’aide-soignante qui l’a prise en affection, lui a offert un carnet pour qu’elle
y consigne ce qu’elle veut.
Mathilde
revisite sa vie et parle de ce nouveau quotidien fait de personnes avec
lesquelles elle n’a pas choisi d’être mais auxquelles elle s’attache malgré
tout.
Un
livre très émouvant sous la plume sensible de l’auteur.
Ce
livre est sorti juste avant le confinement et prend une tout autre dimension au
vu de l’actualité…
Un très
joli moment de lecture...
4e de couverture :
Mathilde n'est plus toute jeune et sa fille a décidé
qu'elle serait bien mieux dans un Ephad que chez elle, où elle commence à
oublier trop de choses. Le roman est le journal de Mathilde tenu pendant les
mois passés dans ce nouveau monde.
Il y a les souvenirs anciens : l'enfance pendant la
guerre, la disparition du père, la fuite dans la zone libre, la disparition de
la mère, la planque chez des paysans. Puis le retour à la vie, alors que tout
est dévasté…
Et il y a la vie au quotidien dans cet univers étrange
qu'est l'Ephad. Sa voisine de chambre qui a perdu la boule. Les voisins de
table, hauts en couleurs et passablement amochés. Les aides-soignantes, et en
particulier Maryline qui est un rayon de soleil… Les jours passent. Il y en a
des bons, il y en a des mauvais. C'est l'heure des bilans, l'apprentissage de
la solitude radicale.
Une vie et des poussières est une leçon de vie. Valérie Clo a voulu rendre visible
ce lieu (l'Ephad) que l'on préfère ignorer.
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