dimanche 9 décembre 2018

« Avec toutes mes sympathies » d’Olivia de Lamberterie





Comment accepter la mort d’un frère tant aimé ?
Impossible…
Alors il ne reste qu’une seule chose : écrire…
C’est ce que fait l’auteure, d’une écriture profonde, rythmée par son inconsolable chagrin.

« Je décide une bonne fois pour toutes de ne pas faire mon deuil de lui, ce qui reviendrait à faire le deuil d’une partie de moi-même. »

Un livre bouleversant.

Quatrième de couverture :
Les mots des autres m'ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu'à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d'écrire. Le suicide d'Alex m'a transpercée de chagrin, m'a mise aussi dans une colère folle. Parce qu'un suicide, c'est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s'est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j'ai eu de l'avoir comme frère, m'a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d'être triste.
Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants.

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