Visage noyé dans le chagrin tandis que les pas froissés respirent ce paysage de paix.
Confidences jetées au souffle du vent.
La mer, en rempart, mêle les voix à son clapotis discret.
Le chemin cherche une issue au milieu d’arbres centenaires qui portent la lumière des ans.
Peut-être sera-t-il là, au détour d’un regard ?
Peut-être offrira t-il son sourire à ton cœur déchiré ?
La douleur à vif… L’éclat du diamant paraît si fade à côté.
Les feuilles mortes tombent et s’offrent à la terre.
De nouvelles renaîtront au printemps prochain dans un cycle perpétuel.
La nature se régénère, elle, sans cesse.
La souffrance, au fil du temps, finit-elle par s’apaiser ?
Elle dépose des stigmates indélébiles.
Croire à un autre demain où le rire reviendra en perles de bonheur
Un jour peut-être…
Texte et photo © Marie-Laure Bigand
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