mardi 22 mars 2011

Salon du livre de Paris - Mars 2011


Cette année pour la première fois les éditions Laura Mare et l’association les Mots Migrateurs avaient un stand au salon du livre de Paris, côte à côte - ce qui m’a évitée bien des allers-retours- (Je suis auteur chez Laura et secrétaire dans l’Association où je seconde le président, Philippe Raimbault, dans tous les salons où nous allons) - sur le stand commun de l’association l’Autre Livre. Ce genre de regroupement permet à des petites structures d’y être.

Ce fut donc cinq journées délicieuses. Le salon a commencé le jeudi par le vernissage où venaient les personnes munies d’un carton d’invitation – et nombreuses étaient les personnes ayant un carton d’invitation – le salon commençant officiellement le vendredi matin.

Et quoi qu’on en dise ce salon attire encore un monde fou. Alors il est certain que la majorité des visiteurs viennent pour apercevoir les « vedettes », mais pas que ça, beaucoup viennent par un réel goût de la lecture et du livre, et la possibilité de rencontrer leurs auteurs préférés. Chaque matin j’arrivais avant l’ouverture et j’étais étonnée de voir les files d’attente. Quelque part, ça rassure. Le livre n’est pas mort et les lecteurs, eux, sont bien vivants.

Avec mes précédents éditeurs j’avais déjà eu l’occasion de vivre cette aventure. Là, je l’ai vécue d’une manière un peu magique, dans une belle amitié, et j’ai découvert aussi que facebook rend des amitiés virtuelles, réelles… Je le constate de plus en plus d’ailleurs. Certaines personnes n’hésitent pas à faire beaucoup de kilomètres pour venir passer un moment avec nous.

Aujourd’hui il y a un peu de fatigue bien sûr, mais surtout le bonheur d’avoir rencontré et revu des gens que j’aime beaucoup, des auteurs, des amis, des lecteurs, ou apprendre à connaître mieux des personnes. Il est vrai que l’on se sent tout petit face à tous ces écrivains, mais être là et avoir la possibilité de montrer son travail est une chance inouïe à ne pas laisser passer…

Alors un grand merci à tous, sans oublier les organisateurs qui permettent aux salons littéraires d’exister et de promouvoir la littérature.

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