L'éditeur ayant fermé, le livre peut s'acheter sur AMAZON
« Ma part d’enfance cherche autre chose.
Insatiable curiosité.
Ma vie ne me suffit pas.
J’ai besoin des autres depuis toujours.
Et pourtant, je suis un solitaire.
Solitude dans la multitude.
C’est moi. »
Ainsi se dévoile François Alquier – ou Mandor (dont on apprend le pourquoi et la signification de ce nom bien connu des bloggeurs) -, par petites touches, par ci, par là, tout au long des 414 pages. Je connais François depuis un petit moment maintenant. J’ai dû découvrir son blog, via un autre blog, et j’ai pris très vite plaisir à lire les nombreuses interviews, toujours teintées d’humour, admirative de son travail. Car pour interviewer des chanteurs, des acteurs, etc. il faut bien entendu écouter, lire, s’intéresser, et surtout comprendre ce qui se dégage du travail des artistes. François le fait avec talent.
Bien en a pris à Laura, mon éditrice, qui a eu l’idée de proposer à François de sélectionner quelques interviews et de les faire vivre à nouveau, mais sous forme de livre cette fois.
En lisant « les chroniques de Mandor » c’est un peu comme si nous prenions la place de l’intervieweur, tant on se sent proche des questions posées – car elles ont une vraie dimension humaine – et l’impression aussi de ne pas être très loin, l’ambiance et le décor étant posés en quelques mots, juste ce qu’il faut, rien de trop. François ne triche pas et c’est, je pense, ce qui donne à ces entretiens autant d’authenticité.
François/Mandor ne se sent pas auteur, pourtant il écrit très bien… Il y a même un soupçon de poésie qui donne beaucoup de sensibilité à son écriture.
Et puis le livre est préfacé par Tatiana de Rosnay, auteur du célèbre roman « Elle s’appelait Sarah »… Là j’ajoute une petite note personnelle comme le fait Mandor : « je trouve là un beau symbole par rapport à l’histoire personnelle de François » ;-) Je n’en dirais pas plus…
N’hésitez pas à découvrir blog à l’origine de ce livre.
4e de couverture :
Depuis le 1er juillet 2006, François Alquier raconte sur son blog « Les chroniques de Mandor », ses rencontres avec les artistes qu’il interviewe. Ils peuvent être fascinants, exaspérants, prétentieux, sympathiques, times, loquaces (ou pas)… mais ils sont toujours « à part ».
L’idée de bas était d’expliquer ce qu’on ne voit pas avant, pendant et après l’entretien. François Alquier a donc inventé le personnage de Mandor, qui est un peu lui-même, en plus excessif sur bien des points. Sous sa propre plume, il s’est métamorphosé en un journaliste un peu maladroit, poltron, un peu fan de toutes les personnalités qu’il rencontre, un peu bon vivant, un peu vantard… bref un peu « too much » (ce qu’il n’est évidemment pas dans la vraie vie).
S’il se moque de quelqu’un, c’est de lui. Jamais des artistes.
En lisant ce livre qui reprend une grand partie de ses chronique (bienveillantes, mais jamais consensuelles), vous comprendrez pourquoi.
Par petites touches bien dosées, il arrive aussi à François Alquier de parler de sa vie personnelle, de son passé (où la petite histoire rejoint la grande) et de ses blessures pas tout à fait cicatrisées… manière pour lui d’expliquer le pourquoi du comment d’une vie à côtoyer « les gens qui font rêver », une vie à capter la lumière des autres.
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