Les poissons meurent
Sans faire d’histoire
Un soir
Ou un matin
Ils se fichent bien
Des couchers de soleils
À damner les saints
Ils sont là pour frayer
Ils frayent
Rien ne les effraie
A part les requins
Les poissons meurent
Sans faire d’histoire
Un jour ou l’autre
Ils croquent ce qui a lieu
D’être croqué
Seront croqués par d’autres
Des gros, de plus rusés
Pas de répit pour les merlans
Même en bans
Personne pour chanter
Leurs louanges,
Ni anges
Ni démons
Pas de vie éternelle
Ni de ritournelle
A quoi bon !
Pas d’enterrement
Pour les merlans
Juste le chant des sirènes
Et l’océan tout entier
Pour mausolée !
Brigitte Lécuyer
Sans faire d’histoire
Un soir
Ou un matin
Ils se fichent bien
Des couchers de soleils
À damner les saints
Ils sont là pour frayer
Ils frayent
Rien ne les effraie
A part les requins
Les poissons meurent
Sans faire d’histoire
Un jour ou l’autre
Ils croquent ce qui a lieu
D’être croqué
Seront croqués par d’autres
Des gros, de plus rusés
Pas de répit pour les merlans
Même en bans
Personne pour chanter
Leurs louanges,
Ni anges
Ni démons
Pas de vie éternelle
Ni de ritournelle
A quoi bon !
Pas d’enterrement
Pour les merlans
Juste le chant des sirènes
Et l’océan tout entier
Pour mausolée !
Brigitte Lécuyer
2 commentaires:
Merci pour ce poème Brigitte... Bon moi j'aime bien le filet de merlan avec des petites pommes de terre à l'eau, salées juste ce qu'il faut avec un peu de beurre dessus ;-)
Bravo à Brigitte. J'aime beaucoup ses écrits. Triste vie de merlan. Bonne semaine et bises Marie-Laure
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