jeudi 14 novembre 2024

Salons du livre de Guérande (44) et de Riantec (56)

 


Ce week-end, j’ai le plaisir de participer à deux salons : 

📖 Samedi 16 novembre sur le stand des Écrivains Bretons

📍Festival du livre de Guérande (44) : Centre Culturel Athanor.

🕘 De 10 heures à 18 heures

 

📖 Dimanche 17 novembre

📍 Salon du livre de Riantec (56) : Salle Henri Quéfellec

🕘 De 10 h 30 à 18 heures 

À bientôt 📚✨

mardi 12 novembre 2024

« Tata » de Valérie Perrin

 


Aux éditions Albin Michel

Dans son dernier roman, Valérie Perrin nous entraîne avec brio dans un tourbillon d’émotions et de secrets. Cette histoire à tiroirs nous plonge dans la vie d’Agnès, réalisatrice de films, qui reçoit un appel inattendu lui annonçant le décès de sa tante Colette… pourtant décédée il y a… trois ans ! Cette étrange nouvelle la ramène dans sa ville natale, où elle découvre des cassettes enregistrées par sa tante, la replongeant dans un passé foisonnant de souvenirs et de révélations. Les personnages, marqués par des destins complexes et des fêlures profondes, se dévoilent au fil des pages, chacun occupant un rôle central.

Fidèle à son talent de conteuse, Valérie Perrin, mêle des thèmes universels comme la résilience, l'absence, et l'empreinte des liens familiaux.

Un roman captivant. 

4e de couverture :

 

« Tata est un livre palpitant, surprenant et surtout réussi ». Le Parisien

« Colette est remorte. Ce mot n'existe nulle part. Remourir, ça n'existe pas ». Colette était une femme sans histoire. C'est du moins ce que l'on croyait jusqu'au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans… Avec ce roman virtuose où s'entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.


Mes autres articles des livres lus de cette autrice :

vendredi 8 novembre 2024

Salon du livre de Pluneret (56)

 


Dimanche 10 novembre, j’aurai le plaisir de participer au Salon du livre « Grains de mots » à Pluneret (56)

Je vous attends avec impatience pour échanger autour de mes livres 😊

mardi 29 octobre 2024

« Perpendiculaire au soleil » de Valentine Cuny-Le Callet

 

Aux éditionsDelcourt/Encrages 

Perpendiculaire au soleil, le premier roman graphique de Valentine Cuny-Le Callet, est une œuvre atypique qui dépasse les frontières habituelles du genre. Ce livre n’est ni un simple plaidoyer contre la peine de mort ni une exploration de la culpabilité ou de l’innocence. C’est avant tout un récit humain, né d’une correspondance singulière entre l’autrice, alors âgée de 19 ans, et Renaldo McGirth, un jeune homme condamné à mort en Floride.

L’histoire commence en 2016, lorsque Valentine entame un échange épistolaire avec Renaldo, incarcéré depuis plus de dix ans pour un meurtre commis à l’âge de 18 ans. Cette correspondance évolue rapidement vers un projet artistique commun, un dialogue à travers le dessin, le mot, et l’image, qui donne naissance à ce roman graphique saisissant.

Ce qui frappe dès les premières pages, c’est la diversité des techniques artistiques utilisées. Valentine alterne entre des dessins en noir et blanc d’une grande profondeur, réalisés au crayon, à la craie grasse ou à la gravure sur bois, tandis que Renaldo, de sa cellule, y ajoute des touches de couleur à la gouache, insufflant une vie inattendue dans cet univers carcéral oppressant. Ces œuvres, pleines de symbolisme et de contrastes, donnent corps à une réflexion sur l’art comme moyen d’évasion, de survie, et de communication dans des conditions extrêmes.

Le récit ne se concentre pas sur les détails du crime de Renaldo ni sur un militantisme contre la peine de mort, même si celle-ci reste un arrière-plan omniprésent. L’essentiel réside dans la rencontre de ces deux êtres, dans la façon dont ils transcendent leurs réalités respectives par l’art et l’écriture. C’est une œuvre profondément humaniste, qui interroge sur la capacité de l’homme à créer et à trouver de la beauté même dans les situations les plus désespérées.

Le ton de Perpendiculaire au soleil reste sobre, sans tomber dans le pathos. Valentine Cuny-Le Callet ne cherche pas à émouvoir par le drame, mais à témoigner d’une vérité plus vaste, celle de la résilience humaine face à l’inéluctable. Ce livre n'est pas une simple lecture, mais une expérience visuelle et émotionnelle, qui amène le lecteur à réfléchir non seulement sur la condition des condamnés à mort, mais aussi sur la place de l’art dans notre existence.

En somme, Perpendiculaire au soleil est une œuvre troublante et riche, qui marquera par sa profondeur et sa justesse. Ce roman graphique, couronné du prix BD FNAC France-Inter 2023, mérite largement l’attention qu’il a suscitée. Il nous rappelle que l’humanité peut surgir des lieux les plus sombres, et que l’art est un refuge, un moyen de se réinventer et de résister, même lorsque tout semble perdu.

 

4e de couverture :

 

En 2016, à 19 ans, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth. Condamné à mort pour un meurtre commis à l’âge de 18 ans, Renaldo est incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride.

Au fil de leurs échanges épistolaires et des visites que Valentine lui rend en prison naît un projet de récit graphique à quatre mains, racontant leurs vies parallèles et leur amitié. Valentine mêle travail au crayon et gravure sur bois. Renaldo dessine au crayon à papier, au stylo-bille, et apporte avec ses peintures à la gouache les seuls éléments colorés.

Ses images singulières parlent de la beauté du monde, mais aussi des conditions extrêmes des lesquelles elles ont vu le jour.

Au-delà du témoignage autobiographique, ce récit explore avec une émotion intense la brutalité d’un système carcéral, la représentation des victimes, et la ténacité avec laquelle les condamnés cherchent à construire leur vie, depuis une cellule de cinq mètres carrés.


Leurs lettres, des images qu’ils s’échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d’un système carcéral, et l’amitié qui surgit, depuis une cellule de 5 m2.

mardi 22 octobre 2024

« L’histoire de Souleymane » - Film de Boris Lojkine

 


Avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse…

L’histoire de Souleymane de Boris Lojkine est un film social saisissant qui plonge le spectateur dans le quotidien difficile d'un jeune migrant guinéen, Souleymane Bagaré, interprété magistralement par Abou Sangaré. Le film suit Souleymane sur une période cruciale de 48 heures, alors qu'il se prépare à son entretien à l’OFPRA, l’organisme chargé de statuer sur sa demande d’asile. 

Le scénario du film est profondément immersif et d’un réalisme brut. Boris Lojkine ne cherche pas à embellir la réalité ou à tomber dans le manichéisme : il met en lumière à la fois les espoirs des migrants, les difficultés extrêmes auxquelles ils sont confrontés, et les failles du système d'accueil français. L'ubérisation du travail, où Souleymane se retrouve à pédaler sans relâche pour un revenu dérisoire, illustre subtilement une modernité qui frôle l’exploitation. 

Le film ne se contente pas de raconter l’histoire d’un migrant parmi tant d’autres ; il donne un visage, une voix et une humanité à une réalité souvent réduite à des chiffres ou à des discours politiques. La dernière séquence, décrite comme un sommet d’émotion et d’humanisme, clôt ce drame avec une intensité qui bouleverse le spectateur. 

Il faut également saluer la prestation d’Abou Sangaré, époustouflant dans le rôle de Souleymane, un jeune homme dont la vie et le sort semblent suspendus à un fil. 

En résumé, L’histoire de Souleymane est une œuvre indispensable. Sans être la première à aborder la question des migrants, elle le fait avec une rare justesse et un réalisme saisissant. Un film qui non seulement sensibilise, mais qui interpelle en profondeur sur la question de l’accueil des migrants et sur leur condition en France. 

Un choc émotionnel et un regard qui marque durablement. 

Synopsis :

Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt. 

vendredi 18 octobre 2024

Salon du livre de Corsept (44)

 


Dimanche 20 octobre, je participerai au Salon du livre de Corsept (44)

Au plaisir de vous rencontrer ou de vous y retrouver 

📖😄📘


mercredi 16 octobre 2024

« Le syndrome du spaghetti » de Marie Vareille

 


Aux éditions Pocket

Plonger dans un livre de Marie Vareille, c’est s’immerger dans un univers où les émotions nous emportent et ne nous quittent jamais.

Léa, jeune adolescente promise à un riche avenir, s’entraîne depuis qu’elle est toute petite pour devenir basketteuse professionnelle.

Elle a un plan tout tracé dans sa tête, un « map », comme elle dit.

Cependant, la vie n’est pas aussi linéaire que des spaghettis avant cuisson, ces tiges parallèles qui ne se croisent jamais. Elle est plutôt comparable aux spaghettis plongés dans l’eau bouillante, se mélangeant et s’entremêlant de manière imprévisible. Comme l’explique la grand-mère de Léa.

Le roman explore des thèmes puissants comme la résilience face aux épreuves, la force des liens familiaux et amicaux, et la manière dont les rêves peuvent se transformer sous l’effet des aléas de la vie.

Marie Vareille, avec sa plume sensible et délicate, parvient à capturer les nuances des émotions, rendant ses personnages touchants et réalistes. Son style, à la fois simple et percutant, nous entraîne dans les méandres de la vie de Léa et Anthony.

Un roman à découvrir pour son humanité, sa justesse, et pour les leçons de vie qu’il nous offre à travers les yeux de deux jeunes en quête de sens.

 

4e de couverture :

 

« La vie, c’est ce qui t’arrive pendant que tu es occupé à faire d’autres plans. » John Lennon

 

Léa a 16 ans, un talent immense et un rêve à réaliser. Entraînée par son père, qui est à la fois son modèle, son meilleur ami et son confident, elle avance avec confiance vers cet avenir tout tracé.

À 17 ans, Anthony, obligé de faire face à l’absence de son père et aux gardes à vue de son frère, ne rêve plus depuis longtemps. Ils se sont croisés une fois par hasard ; ils n’auraient jamais dû se revoir.

Pourtant, lorsque la vie de Léa s’écroule, Anthony est le seul à pouvoir l’aider à se relever. Leurs destinées s’en trouvent à jamais bouleversées.

Mes autres articles des livres lus de cette autrice :

. La dernière allumette (2024)

. Les désenchantés (2022)

. Ainsi gèlent les bulles de savon (2021)

. La vie rêvée des chaussettes orphelines (2019)

. Là où tu iras j'irai (2018)

. Je peux très bien me passer de toi (2015)

lundi 7 octobre 2024

« The outrun » - Film de Nora Fingscheidt

 


Avec Saoirse Ronan, Paapa Essiedu, Stephen Dillane...

Rona, rongée par ses addictions et un passé tumultueux, consume sa vie dans le tourbillon des nuits londoniennes.

Alors que son existence s’effondre, elle retourne aux Orcades, son île natale, où le vent, la mer, la nature deviennent le théâtre d’une quête désespérée de rédemption.

C’est au bord du gouffre qu’elle devra faire face à ses démons pour rompre enfin avec l’autodestruction.

Le film, à la fois âpre et bouleversant, explore les blessures de l’âme et l’héritage familial avec une approche à la fois contemplative et introspective.

Un voyage intérieur intense, sublimé par des paysages à couper le souffle.

 

Synopsis :

Rona, bientôt la trentaine, brûle sa vie dans les excès et se perd dans les nuits londoniennes. Après l’échec de son couple et pour faire face à ses addictions, elle trouve refuge dans les Orcades, ces îles du nord de l’Écosse où elle a grandi. Au contact de sa famille et des habitants de l’archipel, les souvenirs d’enfance reviennent et se mêlent, jusqu’à s’y confondre, avec ceux de ses virées urbaines. C’est là, dans cette nature sauvage qui la traverse, qu’elle trouvera un nouveau souffle, fragile mais chaque jour plus puissant.