Salle des Primevères - Rue des Primevères
Tout le programme sur le blog ICI
10 h/18 h 30
Au plaisir de vous rencontrer...
Sur ce blog je parle de mon actualité littéraire, mais également des livres que je lis, de cinéma, et de bien d'autres choses... Merci à vous qui passez par là :-)
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10 h/18 h 30
Au plaisir de vous rencontrer...
Aux éditions
Gallimard
Ce roman tourne autour de quatre personnages : la famille Bauer qui comprend Eddy, le père, Nora, la mère, et Leni, leur fille, qui pratique le tumbling, entraînée par Jonah qui voit en elle la promesse d’un avenir possible pour lui.
Un bonheur parfait unit la petite famille, jusqu’au jour où Eddy est licencié. Il ne dit rien aux siens et s’enfonce dans une spirale mensongère qui va faire voler en éclat le noyau familial. Chacun tente de s’adapter aux changements provoqués par Eddy, mais son attitude de plus en plus étrange pousse Nora et Leni dans leurs retranchements. Et plus Eddy persiste dans son mensonge, plus la nature s’affole…
Dans un style brillant, Valérie Tong Cuong
explore avec une grande subtilité les réactions de chacun des protagonistes
face à une situation qui les dépasse.
J’apprécie chacun des livres de l’autrice
qui sait tenir le lecteur en haleine.
Eddie et Nora Bauer forment un jeune
couple flamboyant. À la tête d’un grand cabinet de conseil, Eddie assure à sa
famille un train de vie très confortable. Quant à Nora, elle se partage entre
la création de bijoux et l’éducation de Leni, adolescente promise à une
brillante carrière d’athlète depuis qu’elle a été repérée par le charismatique
entraîneur Jonah Sow. L’avenir semble sourire à ces heureux du monde jusqu’au
jour où Eddie apprend que son associé l’a trahi, conduisant le cabinet à la
faillite. Ruiné, il fait le choix de ne rien dire à Nora, ni à Leni, et
multiplie les mauvaises décisions. Tandis que l’atmosphère familiale se
dégrade, d’étranges phénomènes se produisent : des bêtes sauvages hantent
les rues, des incendies rongent les collines voisines, de violentes bourrasques
surprennent les habitants. Une menace plane sur la famille Bauer comme sur la
ville.
Dans ce roman haletant, Valérie Tong
Cuong interroge nos choix de vie et nos renoncements à l’heure où tout vacille.
Avec force et sensibilité, elle nous rappelle que les pires bouleversements
permettent quelquefois à l’être humain de s’affranchir de ses peurs les plus
profondes et de conquérir sa liberté.
Mes autres livres lus de cette écrivaine :
- Un tesson d'éternité (2021 )
- Les guerres intérieures (2019)
- Par amour (2017)
- Pardonnable, impardonnable (2015)
- L'atelier des miracles (2013)
Ce week-end, samedi 20 et dimanche 21 avril j’aurai le plaisir de participer au Salon du livre dans le cadre des Sportiviales de Vitré (35) dans le « Village du livre » - à la Halle du parc.
Un évènement sportif et culturel
Tous les renseignements
ICI.
Au plaisir de vous rencontrer
(samedi de 10 h à 19 h - dimanche de 10 h à 18 h)
J'aurai le plaisir de dédicacer l'ensemble de mes livres.
Au plaisir de vous y retrouver
Espace culturel de Préfailles - 8 rue du docteur Guépin (44)
Aux éditions P.O.L
L’auteure livre une analyse remarquable sur
ce qu’elle a vécu enfant, en s’appuyant sur d’autres récits, et en cherchant à
comprendre ce qui peut pousser un homme à franchir l’inconcevable.
Un récit poignant sur l’inceste, sublimé
par une écriture d’une grande maîtrise.
« Il disait
qu’il m’aimait. Il disait que c’est pour pouvoir exprimer cet amour qu’il me
faisait ce qu’il me faisait, il disait que son souhait le plus cher était que
je l’aime en retour. Il disait que s’il avait commencé à s’approcher de moi de
cette manière, à me toucher, me caresser c’est parce qu’il avait besoin d’un
contact plus étroit avec moi, parce que je refusais de me montrer douce, parce
que je ne lui disais pas que je l’aimais. Ensuite, il me punissait de mon
indifférence à son égard par des actes sexuels. »
Entre 7 et 14 ans, la petite Neige est violée régulièrement par son beau-père. La famille recomposée vit dans les Alpes, dans les années 90, et mène une vie de bohème un peu marginale. En 2000, Neige et sa mère portent plainte et l’homme est condamné, au terme d’un procès, à neuf ans de réclusion. Des années plus tard, Neige Sinno livre un récit déchirant sur ce qui lui est arrivé. Sans pathos, sans plainte. Elle tente de dégoupiller littéralement ce qu’elle appelle sa « petite bombe ». Il ne s’agit pas seulement de l’histoire glaçante que le texte raconte, son histoire, une enfant soumise à des viols systématiques par un adulte qui aurait dû la protéger. Il s’agit aussi de la manière dont fonctionne ce texte, qui nous entraîne dans une réflexion sensible, intelligente, et d’une sincérité tranchante. Ce livre est un récit confession qui porte autant sur les faits et leur impossible explication que sur la possibilité de les dire, de les entendre. C’est une exploration autant sur le pouvoir que sur l’impuissance de la littérature. Pour se raconter, la narratrice doit interroger d’autres textes, d’autres histoires. Elle nous entraîne dans une relecture radicale de Lolita de Nabokov, ou de Virginia Woolf, et de nombreux autres textes sur l’inceste et le viol (Toni Morrison, Christine Angot, Virginie Despentes). Comment raconter le « monstre », « ce qui se passe dans la tête du bourreau », ne pas se contenter du point de vue de la victime ? Jusqu’à reprendre la question que le poète William Blake adressait au Tigre : « Comment Celui qui créa l’Agneau a-t-il pu te créer ? » (The Tyger). Le récit de Neige Sinno nous fait alors entrer dans la communauté de celles et ceux qui ont connu « l’autre lieu », celui de la nuit et du mal, qui ont pu s’en extraire mais qui en sont à jamais marqués, et se tiennent ainsi à la frontière des ténèbres et du jour. Nulle résilience. Aucun oubli ni pardon. Juste tenter de tenir debout, écrire son récit comme une « petite bombe artisanale qu’on fait exploser tout seul chez soi, dans l’intimité de la lecture. Elle a l’intensité et la fragilité des choses conçues dans la solitude et la colère. Elle en a aussi la folle et ridicule ambition, qui est de faire voler ce monde en éclats. »
Aux éditions Charleston
Marie Vareille a un don pour raconter des histoires et entraîner le lecteur dans le sillage de ses personnages.
Dans ce nouveau roman plusieurs destins s’entremêlent. Abigaëlle qui vit recluse dans un couvent depuis une vingtaine d’années et dont la mémoire est incertaine ; Gabriel, son frère, artiste reconnu, qui rend visite à sa sœur deux fois par mois ; une certaine Madame Boisjoli, et Zoé…
Et puis il y a le journal que tenait Abigaëlle
enfant et par lequel on apprend que leur père battait leur mère.
Que peut-il naître de ces vies abîmées ?
Quel avenir pour des enfants qui baignent dans une atmosphère aussi lourde ?
L’auteur sème de subtils indices pour au long du récit qui prennent toute leur importance au fur et à mesure que l’histoire progresse. Et c’est là toute la force de ce roman qui fait d’un thème grave un roman à suspense qui happe le lecteur de la première à la dernière page.
Un roman fort, sensible, rythmé par une
plume magnifiquement maîtrisée.
Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un
couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée.
Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa
destinée et l’a poussée à se retirer du monde.
De loin, elle observe la vie parisienne de
Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire
rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la
lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de
trembler, car elle seule connaît vraiment son frère…
Un trésor de sensibilité et d’émotions brillamment construit. Marie Vareille démontre une nouvelle fois son talent unique pour nous tenir en haleine de la première à la dernière page.
Mes autres articles
sur les livres lus de cette auteure :
. Ainsi gèlent les bulles de savon
. La vie rêvée des chaussettes orphelines
. Je peux très bien me passer de toi