Aux éditions des Busclats
« Depuis vingt et un mois, les mots que j’écris sont comme des coquilles vides. Ils sonnent faux. Ils sont vains ».
Quoi de plus compliqué pour un écrivain que de perdre le chemin des mots ? C’est ce qui est arrivé à Laurence Tardieu.
Tenir ce journal lui permet de renouer avec l’écriture et de se livrer à une analyse tout en profondeur et en finesse sur son travail d’écriture.
Le point de bascule entre l’auteure qui raconte une histoire et l’auteure qui entre au cœur de sa propre intimité s’est fait durant l’écriture de Rêve d’amour.
À partir de ce livre, Laurence Tardieu est entrée dans une autre dimension où elle n’a, depuis, de cesse de se rapprocher au plus près de « sa » vérité, et de briser les chaînes afin de se libérer d’un cadre qui a, jusqu’à présent, limité sa créativité.
Un livre d’une grande sincérité.
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4e de couverture :
"Depuis vingt et un mois, les mots que j’écris sont comme des coquilles vides. Ils sonnent faux. Ils sont vains. Depuis vingt et un mois, j’ai perdu le chemin. Je voudrais, par l’écriture de ce journal, retrouver un chemin. Un chemin où les mots auraient du sens. Ce journal sera mon journal de quête. C’est ce que j’ai proposé à mes éditrices, un pari : que ce livre soit une plongée dans ma nuit pour, peut-être, dans l’écriture, par l’écriture, retrouver une lumière. Pouvoir écrire à nouveau. C’est le seul livre possible aujourd’hui. Le seul livre possible parce que précisément impossible. C’est sans doute un projet périlleux, effrayant, mais je n’ai pas d’autre désir. Seulement celui-ci, immense."
Ainsi du 16 août au 1er octobre 2012, Laurence Tardieu a-t-elle marché vers cette lumière des mots perdue après l'écriture de son dernier roman : la Confusion des peines (Stock). Peu avant sa disparition, Jean Marc Roberts qui fut son éditeur, a tenu à accompagner ce journal d'une courte préface. Tant il est vrai que l'écriture est lien.
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