jeudi 18 octobre 2012

Une mélodie


Une mélodie dans la nuit et l’heure s’abandonne
Les lumières à pas de bruit sur ton corps frissonnent
Ne me dis pas dimanche où je serais fin funambule
Trop flou à caresser tes hanches sous la première lune
 
Une mélodie dans la vie et le jour déraisonne
Les saisons par leur ennui sèment le vent et fredonnent
Cette chanson de comédie où je théâtre à l’infini
Trop clown à murmurer tes rires jusqu’au creux de l’oubli
 
Une mélodie sans bruit et le cœur démissionne
L’émotion à l’agonie rend silence à l’automne
Ne me dites pas demain où je serai sans arme
À tuer la solitude de ceux qui meurent de larmes
 
Poème de V. Gabralga

2 commentaires:

Marie-Laure a dit…

Une douce mélodie... Merci pour ce magnifique poème :-)

Anonyme a dit…

Merci Marie-Laure.
V.G.