dimanche 9 janvier 2011

Nubile

Cent grammes de tendresse

Une pincée de lucidité

Sur un lit d’indifférence

Les fleurs cernent l’oubli

D’une présence, d’un alibi

Et l’oiseau vole sans répit

Les mots paressent dans l’encrier

Les yeux du ciel jouent au geôlier

La pertinence n’est plus de mise

L’écueil s’érige, mûrit l’idée

Fuir, glisser sur l’ire, s’affranchir

Happer la force d’être audacieuse

L’étole rigide part en lambeaux

Et tout son corps émancipé

Formel et sans appel, très belle

Pascal Fraeys

1 commentaire:

Marie-Laure a dit…

Ravie Pascal que le hasard vous ait amené sur mon blog avec l'envie d'y déposer un si joli poème, merci à vous :-)