vendredi 22 octobre 2010


Je voudrais accueillir le feu de tes baisers

Te dire les caresses des yeux, les matins enlacés

Mais je reste au bord de la route à regarder la vie

à faire décor sans doute dans un théâtre disparu

Je voudrais pleurer les mots que je ne t’ai pas dits

Toutes ces nuits passées où je nous ai laissés seuls

Je voudrais ne plus écrire les heures à attendre

Les pièces vides où j’entends glisser ton linceul

Je voudrais, mais je reste aux fenêtres de la rue

À consumer ton nom de janvier à des cendres.

V. Gabralga

2 commentaires:

Marie-Laure a dit…

Très beau...

joe ailes a dit…

oui très touchant beau et douloureux!